Le décor des aveux de Lance Armstrong
Chacun aura noté que, lors de la mise en scène des "aveux" de Lance Armstrong, le décor, certes un peu spartiate, avait été soigneusement calculé. Cela a même fait l'objet d'un article de Patricia Mazuy dans "Le Monde" (24-01-2013), qui s'était focalisée sur le petit coffret à gauche.
Mais ce qui est important, ce n'est pas le coffret (eh oui, les journalistes du Monde sont d'excellents analystes, dommage qu'ils soient si souvent à côté de la plaque), ni les verres (vides), ni les trois machins jaune et verts, mais bien l'assiette posée à droite. Vous me voyez venir : c'est du Vallauris. Et c'est même du Gérard Crociani, lequel l'a spontanément avoué au mari d'Aurore C., laquelle s'est empressée de me vendre la mèche.
Faut-il en conclure que la céramique de Vallauris ait une quelconque responsabilité dans le dopage des cyclistes de haut niveau ? Cette assiette est-elle un modèle spécial destiné à préparer les potions permettant de grimper le Tourmalet à la vitesse d'un missile? ( D'après la journaliste du Monde, les piquouses seraient, elles, dans le coffret). L'idéal serait bien évidemment de soumettre l'auteur de l'assiette à un interrogatoire serré... Un petit séjour tous frais payés à Guantanamo serait propice à délier une langue avare de confessions...
Faut-il au contraire en déduire que la présence de cette assiette serait une sorte d'excuse, du style : "Regardez, certes je me suis chargé comme un mulet pendant des années, j'ai été odieux envers mes coéquipiers et j'ai triché comme personne, mais je ne peux pas être complètement mauvais : j'ai du Vallauris à la maison, et même, du Crociani".
En tous cas, voici encore une occasion de perdue pour la céramique de Vallauris. Ne pensez-vous pas qu'une campagne de promotion aurait pu être lancée, sur le thème "Ayez du Vallauris chez vous, et vous gagnerez le Tour de France" ?