Envoyée mercredi 28 avril 2010 à 00:00:00
Ca conteste dur à Vallauris, depuis que, sans aucune concertation, l’entreprise Pignatta a commencé d’installer les nouveaux réverbères, impersonnels et hideux, en remplacement des « anciens » (25 ans !) qui font le charme de l’avenue Clemenceau.
Le maire, dans une lettre du 21 Avril, avait annoncé ce changement, aussi dispendieux que calamiteux.
Motifs évoqués : économies ( !!!), 50% sur la facture d’électricité (amortis en combien d’années ???)
Mais aussi, il paraît que…ça ne coûte rien à la ville. En effet, le changement de matériel fait partie du contrat de 15 ans passé avec Indo-Suez, et qui lui livre l’exploitation de l’éclairage municipal. En réalité, Indo-Suez n’est pas une entreprise philanthropique, c’est bien la ville qui, globalement, paie. Ca n’a pas dû être perdu pour tout le monde…
Il paraît que les « anciens » réverbères ne seraient plus aux normes. Que dire alors de ceux de la place de la Concorde et du pont Alexandre III à Paris, ou de la place Stanislas à Nancy ?
Les nouveaux sont non seulement laids, mais trop hauts (pour laisser passer les camions ! Ah, avant, ils ne passaient pas ?), et vont nous faire une abominable lumière blanche.
Un pas de plus dans l’enlaidissement de la ville…
Quelques perles de la lettre du maire :
Indo-Suez est devenue Inéo-Suez
« Ces matériaux » pour désigner des réverbères
« un calendrier réduit au maximum »
« l’entreprise Pignatta a également était mandatée »
« La mairie et son service travaux est à votre écoute »
(texte envoyé à FR3 Côte d'Azur)